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mardi 15 mars 2011

amis parents

Les blogs de parents prolifèrent, vous l'aurez remarquer.... La majorité sont féminins, ils sont , pour la plupart, écris par des parents qui se disent mauvais, indignes et/ou épuisés...

Alors quoi? Nous aurait-on mentis sur la marchandise???

Et bien vous savez quoi??? Je n'en suis pas si sure???

Parce que nos mères, elles ont beau dire qu'on se plaind beaucoup .Oui parce que c'est souvent elles qui disent "olalalalalalalalala... Mais elles se plaignent les nouvelles mères mais nous on faisait comment???"

Bah justement, moi j'ai le souvenirs de mères qui la mine épuisées disaient: "on aurait mieux fait d'acheter des chèvres..." ou encore "On est contents de les retrouver mais c'est bien aussi quand ils ne sont pas là..."...

Nos mères en auraient donc t-elles chier autant que nous????

C'est sur. Pas d'internet, une génération qui s'était battu pour être l'égal de l'homme, le droit au travail et à l'amour (merci mai 68...) et surtout aux enfants... Alors une fois obtenus, plus difficile de se plaindre hein...

Alors nous, nos blogs (à lire ou à écrire) ce sont nos défouloirs, nos moments. Ce moment où on peut tout dire et être honnête avec soi... et les autres.

Parce que j'aurais du mal à dire à ma fille "Ecoute, ce soir je t'aurais bien laissé une heure de plus chez la nounou...".

Donc, amis bloggeurs, amis lecteur, défoulons nous dans nos lignes, hurlons à la mort, pour dire combien il est dur d'être parents.... pour mieux dire à nos enfants combien on les aime!

7 commentaires:

  1. Tout à fait d'accord avec toi !

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  2. Bien dit! Moi aussi je suis sûre qu'elles en ont chié aussi nos mères, mais à l'époque ça le faisait pas de l'avouer. Et comme tu dis, sans Internet, pas de défouloir possible. Et que c'est rassurant et déculpabilisant de voir qu'on n'est pas les seules! Au-delà de l'humour, les blogs ça peut-être de réelles sources de soutien et de conseils.

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  3. C'est comme ça que je le vis. J'étais au fond du trou quand j'ai rencontré les bloggeuses qui disaient tout haut ce que je pensais tout bas... Et là où j'avais honte, j'ai pu mettre de la distance et de l'humour... Et tout est devenu plus simple...

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  4. J'aime beaucoup ta conclusion...
    Que du bonheur ?? Non, pas tous les jours, pas à certains moments où on irait bien prendre un billet d'avion aller-simple pour une île déserte !
    Pour ma part, ma maman était une mère au foyer très heureuse... Elle s'est dévouée corps et âme à son rôle pour mon frère et moi, mais c'est sûr que ça n'a pas dû être facile tous les jours !!!

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  5. Bah c'est tout le paradoxe du parent heureux! Parce qu'on est heureux, on les aime tout ça mais... parfois oui!!! ça nous étouffe tout ce bonheur!!! j'en discutais avec chéri ce soir... Je l'aime fort ma fille mais (et je dis ça au mileu de deux pleurs à chéri) j'ai besoin de sortir de ma prison toute dorée qu'elle soit!!! Donc heureusement que j'ai mon blog parce que sinon... On péterait les plombs. Et toutes mes félicitations à ta maman parce que perso... J'aurais pas pu!

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  6. A lire :
    Mère épuisée de Stéphanie Allenou

    Cet ouvrage est un récit poignant, le témoignage courageux d'une mère. Stéphanie Allenou nous livre sans tabou ses sentiments d'isolement, de doute, de peur et les moments de perte de contrôle, de violence ordinaire qui ont fait son quotidien avec ses enfants. Elle nous révèle alors son désarroi face à cette part étrange d'elle-même, et dénonce notre société qui idolâtre la maternité en oubliant la mère. Mais son discours est aussi un témoignage d'optimisme qui veut prévenir le fléau du « burn out maternel ». Elle suggère des solutions pour entourer les mères épuisées et les encourage à oser dire leurs difficultés.

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  7. Je trouve l'idée interessante mais c'est dommage de ne traiter ça que sous l'angle "femme au foyer". Sans être dans le burn out, (j'espère!), je vis une periode de turbulance: levé 6h, repassage, levée de louloute, biberon, départ pour le boulot (j'ai essayé de caler déjeuner, habillage et préparation de moi-même...), buolot, rentrer du boulot, récuperer eloïse, m'occupper d'elle, bain, repas, coucher, retour de chéri, diner, bain pour moi et ... couché. Voilà? J'en peux plus de cette routine et j'avoue, de fois, j'en pleure... Je rêve d'aller boire un verre avec mes copines mais entre celle qui habitent loin et celle qui vivent à perpette, bah... tu reste chez toi à regarder Josephine ange gardien...

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Pleins de petit mots Jito!