jeudi 24 juillet 2025

Qui je suis aujourd’hui?


 Qui je suis… aujourd’hui


Il y a deux ans, j’écrivais un texte intitulé “Qui suis-je vraiment ?” et je le relis parfois. Je me souviens de la femme que j’étais alors : une femme qui se posait mille questions, qui se voyait toujours “trop” ou “pas assez”, qui voulait aider tout le monde, être aimée de tous, et qui se perdait à force de vouloir se rendre indispensable.


Aujourd’hui, je ne suis plus tout à fait la même. Grâce à l’analyse, j’ai appris à poser ce sac trop lourd que je portais sur le dos. J’ai cessé de vouloir sauver la planète entière. J’ai compris que je n’étais pas responsable des blessures des autres, que je ne pouvais pas combler chaque vide, apaiser chaque colère, effacer chaque injustice. Et ça… ça m’a libérée.


J’ai accepté qui je suis. Non pas une version idéalisée, mais moi, telle que je suis : parfois forte, parfois fragile, souvent drôle (parfois sans le vouloir 😅), un peu tête en l’air… mais profondément sincère et vivante. Je ne me définis plus par mes manques ou mes excès. Je ne suis ni “trop” ni “pas assez”. Je suis. Point.


J’ai arrêté de me flageller pour tout et rien. J’ai arrêté de me demander à chaque geste : “Est-ce que c’est bien ? Est-ce que c’est assez ? Est-ce que ça va plaire ?” Maintenant, je fais de mon mieux. Ce qui ne dépend pas de moi ne m’appartient pas. Ceux qui jouent à me faire culpabiliser ? C’est leur problème. Plus le mien.


J’ai appris à choisir où je mets mon énergie, à qui je donne mon cœur. Je ne cherche plus à être “la gentille fille qui aide tout le monde”. J’aide ceux que j’aime. Ceux qui comptent. Ceux qui me nourrissent aussi. Les autres, je leur souhaite bonne route… sans moi.


Et tu sais quoi ? Le monde ne s’est pas écroulé. Ceux qui m’aiment vraiment sont restés. Et j’ai enfin cessé de courir après l’amour des autres.


Je suis toujours une mère. Mais là aussi, j’ai lâché l’idée d’être parfaite. Ma fille me dit que je suis une mère géniale ? Je la crois. Et quand je fais des erreurs, je les assume. Je ne passe plus mes soirées à me torturer en me demandant si je fais assez bien. Je fais de mon mieux. Et c’est suffisant.


Je suis toujours libre – mais aujourd’hui, je le suis davantage. Libre de dire non. Libre de dire ce que je pense. Libre d’aimer et de m’aimer un peu plus chaque jour.


Je relis ce que j’écrivais il y a deux ans. Cette femme-là croyait qu’elle devait être mince, discrète, parfaite, qu’il fallait qu’on l’aime pour qu’elle ait le droit d’exister. Moi, aujourd’hui, je dis : je suis là. Je prends ma place. Et je mérite de l’amour… y compris le mien.


Peut-être qu’un jour, je deviendrai cette petite dame discrète du rez-de-chaussée, entre ses chats et ses livres. Mais pour l’instant, je suis Magali. Avec mes rires, mes émotions, mes maladresses et ma force. Et enfin, ça me suffit.


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