En ce moment (enfin je dis en ce moment, mais je crois que je l’ai déjà vu enfant), il y a une espèce de guerre sur les réseaux sociaux autour de l’éducation. Une guerre qui, parfois, vire à la menace.
⚠️ Attention spoiler de Polichinelle :
D’un côté, les pro-Isabelle Filliozat et leur éducation non violente.
De l’autre, les apôtres de Caroline Goldman, adeptes des fameuses limites.
Même si j’ai mon avis de professionnelle sur la question… JE N’EN PEUX PLUS.
👉 D’abord parce qu’on oublie quand même un peu l’essentiel dans tout ça : les parents, leur désarroi face aux enfants et à l’éducation. Et donc, par ricochet, le bien-être des enfants et la construction des bases de leur confiance en eux et en le monde.
La première (Filliozat) vend un mode d’emploi souvent inapplicable et culpabilisant pour des parents déjà perdus.
La seconde (Goldman), à force de vouloir dénoncer cette réalité, propose un autre mode d’emploi sans jamais rassurer ni dire une chose fondamentale : oui, c’est normal de galérer. Normal de se tromper, de douter, de ne pas toujours y arriver.
Non mais sérieusement… il faut le dire :
👉 Il n’y a que ceux qui n’ont pas d’enfants qui savent exactement quoi faire avec les enfants !
Une fois que tu es face à “la bête”, c’est plus la même histoire…
Moi ? J’avais un diplôme d’éducatrice spécialisée. Trois ans de cours, de psycho, de socio, de pédagogie, de développement de l’enfant…
Résultat ? J’ai accompagné ma propre fille chez la psy pendant cinq ans.
Alors je vais vous décevoir : tous ceux qui vous vendent des modes d’emploi, qui vous disent “agenouillez-vous et demandez-lui…” sont des voleurs.
👉 On peut discuter du time-out, de la mise à l’écart, de la punition, de l’âge… OK.
👉 Mais dans le même temps, il y a des choses qui ne se discutent pas : les coups, les violences verbales, l’humiliation, les violences psychologiques…
Et puis franchement :
✨ Si vous vous demandez si vous faites bien, c’est déjà un très bon signe.
Ça prouve que vous avez suffisamment d’intérêt pour vos enfants pour être sur la bonne voie. Les parents qui ne se posent jamais de questions ? Ce sont eux qui roulent à 300 km/h sur l’autoroute… et qui sont dangereux.
❌ Ne mettez pas votre argent chez des gourous qui prétendent tout savoir.
❌ N’écoutez plus ceux qui vous disent que tout est simple et qui réveillent une culpabilité déjà bien installée.
✅ Écoutez-vous. Faites au mieux. Faites ce qui vous semble juste et aligné avec qui vous êtes et ce que vous voulez transmettre.
Bref : arrêtez de cliquer et d’écouter Internet.
« Il n’y a pas de mères parfaites. Il n’y a que des mères suffisamment bonnes. »
— Winnicott
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