Ma C.
Voilà qu’arrive le dernier jour de ton accueil. Tu as beau me rassurer en me disant que tu reviendras me faire des bisous, il n’empêche que ce matin c’est un peu plus dur que les autres matin… je te revois le premier jour avec ta maman, un matin de janvier. Tu avais des billes à la place des yeux, tu me regardais détendue et j’avais l’impression que c’était presque toi qui me rassurais.
Je crois que je n’ai jamais autant ri avec un enfant que j’ai accueilli. Parfois te gronder était difficile parce que t’es répartis resteront légendaires.
Celà a été facile d’être ta nounou: toi qui est tellement empathique, sensible et drôle… on peut toujours parler et échanger pour comprendre ce qui ne va pas. Et ça même avant que tu ne parles! Je me souviens que je disais à Eloise « C. tu la regardes et tu vois à sa tête ce qu’elle veut dire. »
Il y a des enfants qui vous marquent, auxquels on s’attache vite, facilement. Tes éclats
De rire vont manquer dans la maison… je vais sûrement faire quelques matins en cherchant derrière ta soeur a son arrivée… et je vais sûrement être plus triste que toi et tant mieux. Je suis tellement contente que tu rentres à l’école avec cette gaité et cette envie d’apprendre. J’espère que j’y suis un tout petit peu pour quelque chose…
Je te laisse partir ma grande. Promis je ne pleure pas… je sais qu’on va se revoir très vite. Juste un secret: je t’aime très fort ma grande! Éclate toi dans la vie, profite et ne m’oublies pas trop vite.
Nounou
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