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lundi 14 juillet 2025

Mon parfum


Pleasures d’Estée Lauder : mon crush olfactif depuis 30 ans



Je fais partie de ces filles qui n’ont jamais changé de parfum. Trente ans que je porte le même. Trente ans que je n’arrive pas à lui faire une infidélité. Et franchement ? Je vis très bien avec ça.


Alors oui, cet article est parfaitement futile. Mais c’est l’été, on est en mode glace-vanille-les-pieds-dans-l’eau… et j’avais envie de vous parler de ce parfum qui me suit comme une deuxième peau : Pleasures d’Estée Lauder.








🌸 

Le parfum qui a osé la fraîcheur en 1995



Dans les 90’s, les parfums étaient tout sauf discrets. On entrait dans une pièce avec Poison de Dior ou Opium d’YSL, et tout le monde le savait. Et puis Estée Lauder est arrivée avec une idée un peu rebelle : et si on créait un parfum léger, floral, qui sent bon la pluie d’été… mais qui ne donne pas mal à la tête ?


Mission confiée à deux grands noms de la parfumerie, Annie Buzantian et Alberto Morillas. Leur objectif ? Un parfum qui sent le bouquet de fleurs fraîches et qui donne envie de respirer à pleins poumons. Résultat : un jus doux, féminin, qu’on peut porter tous les jours, pour soi, pas pour “marquer le territoire”.





🧪 

La recette du plaisir



  • En tête : un accord “rosée” (oui, ça existe !) + un bouquet de pivoines et de lys.
  • En fond : du musc et du cèdre qui restent bien sages.
  • Et une petite touche de poivre rose pour éviter l’effet pot-pourri.



C’est frais, lumineux, sans jamais basculer dans le sirupeux.





🌟 

Pourquoi ça a cartonné



En 1995, Pleasures a été un succès fulgurant.

✔️ Il collait parfaitement au look minimaliste des années Calvin Klein.

✔️ Il a séduit celles qui en avaient marre des parfums qui hurlent “je suis là !”.

✔️ Et il a lancé la mode des floraux transparents, vite copiée par tout le monde (coucou CK One).





👩‍🎤 

Elizabeth Hurley, muse parfaite






C’est Elizabeth Hurley qui a prêté son sourire et sa crinière au vent aux pubs de l’époque. Robe blanche, champ de fleurs, lumière douce : on était loin du rouge à lèvres noir et des poses vampiriques.





🎨 

Le flacon ? Un bijou de sobriété



Pas de froufrou ni de strass : juste une goutte de verre transparent, un bouchon argenté, et une écriture cursive qui semble griffonnée à la main. Simple, élégant… comme le parfum.





🌿 

Pourquoi je ne peux pas m’en passer



Parce qu’il est discret mais présent. Frais mais pas plat. Et parce qu’après 30 ans, je n’ai toujours pas trouvé mieux. Peut-être qu’un jour, je tomberai sur un autre jus qui me fera chavirer… mais en attendant, Pleasures et moi, c’est pour la vie.


dimanche 13 juillet 2025

Mais ça veut dire quoi tromper?

Ce matin, je suis tombée sur un article dans BIBA (oui, je sais… pas de jugement hein !) intitulé : « Est-ce que liker, c’est tromper ? »

Euh… pardon ?


Ça m’a fait sourire et en même temps, ça m’a interrogée. Qu’est-ce que ça veut dire, pour moi, “tromper” ? À quel moment je me sentirais réellement trahie ? Et inversement, à quel moment j’aurais le sentiment d’avoir trompé mon partenaire ?





En y réfléchissant, la réponse m’a semblé assez simple : je crois que je me sentirais trompée à partir du moment où il y aurait un rapport sexuel avec une autre personne. Un baiser déclencherait chez moi une grosse colère, une “connexion linguale” vaudrait probablement une semaine à l’auberge du “chacun son côté du lit”, et des corps trop dénudés pour être honnêtes… peut-être une rupture temporaire, histoire de remettre l’église au milieu du village.


Mais soyons honnête : un (j’ai bien dit un, pas 54 329) rapport sexuel hors de notre mariage ne provoquerait pas forcément une séparation. Ce qui, pour moi, serait le plus douloureux, ce serait une relation suivie… et le silence qui va avec. Le mensonge, la double vie, les secrets : voilà ce que j’aurais le plus de mal à supporter.


Je crois que je pourrais comprendre – avec beaucoup de tristesse bien sûr – si un jour il arrivait en me disant : “Je suis tombé amoureux de quelqu’un d’autre.” Ça me briserait le cœur, mais les sentiments ne se commandent pas. En revanche, cacher, mentir, faire les choses en douce… ça, ça détruit tout et ça laisse des cicatrices profondes.


“Liker” la photo d’une personne qu’on trouve attirante ? Fantasmer un peu sur quelqu’un d’autre ? Ça ne remet pas en cause l’amour que je porte à l’homme avec qui je partage ma vie. Ce serait mentir de prétendre qu’aucun autre visage ne nous fait jamais de l’effet, qu’on passe trente ans à ne voir que l’autre sans jamais regarder autour de soi. Bien sûr que parfois les yeux dérapent, parfois le désir aussi… mais l’amour qui nous lie, lui, reste unique.


Et tant qu’il n’y a pas la cerise sur le cheesecake, franchement… ce n’est pas bien grave.


Il faut aussi se rappeler d’où viennent nos représentations : nous sommes issus d’une culture judéo-chrétienne qui a façonné notre société. La culpabilité y est profondément ancrée. Pour ma part, je n’ai pas envie de m’empêcher de reconnaître la beauté – au sens large – d’une autre personne, si cela ne remet pas en question mon désir d’être l’unique femme de mon mari. Nous en parlons, nous en rions… et je crois même que cela rend notre couple plus solide


lundi 24 juillet 2023

Mon héritage


Merci à Nans et Mouts de m’avoir permis de dire ces mots à mes grands-mères.


Chaque lundi soir, avec Éloïse, l’été, nous sommes assez fans de « Nus et Culottés ». Cette émission raconte les aventures de Nans et Mouts, deux mecs gentiment barrés comme je les aime, qui partent tout nus d’un point A en France pour rejoindre un point B, afin de réaliser un rêve aussi fou qu’eux.


La semaine dernière, leur but était d’organiser une grande fête des grands-mères. Au fil de leurs rencontres, ils ont demandé à chacun d’écrire une lettre à leurs mamies, mémés, mamous et autres… pour leur dire ce qu’elles leur avaient légué.

— Et toi, maman ? Tu écrirais quoi dans ta lettre ?


J’avoue que j’ai dû un peu réfléchir avant de répondre à cette question. D’abord parce que je n’ai pas eu la même relation avec l’une et l’autre.


Ma grand-mère paternelle est morte lorsque j’avais deux ans. J’ai grandi avec un fantôme, l’impression d’aimer quelqu’un que je ne connaissais pas… et pourtant, elle avait laissé une empreinte en moi. Je crois qu’elle m’aimait, et c’est la seule chose qui me restait.


Quand je suis devenue jeune adulte, j’ai cherché à la connaître. On me la présentait comme quelqu’un de têtue, de mauvaise foi, un peu dépressive. Mais c’était aussi une femme engagée, une résistante, qui exigeait l’égalité entre les hommes et les femmes chez elle. Avec mon grand-père, elle formait un couple moderne, partageant les tâches domestiques. Elle travaillait, elle était épicière et, pendant la guerre, faisait passer des armes dans son chariot de légumes pour les livrer au maquis.


C’était une femme de tête, sans doute très intelligente, avec des opinions politiques et des valeurs auxquelles elle s’efforçait de rester fidèle. Des valeurs chrétiennes, mais dans ce qu’elles ont de plus originel : l’amour, la tolérance, l’égalité, la justice. Je crois qu’elle m’a transmis cette idée d’engagement et de droiture, cette fidélité à ses convictions.


Ma seconde grand-mère était très différente… Nous avons tissé une relation très forte jusqu’à sa mort, il y a bientôt 12 ans. Elle a connu Éloïse, et je crois qu’elle doit ses deux dernières années de vie à son désir de la voir grandir. C’était une femme très croyante, dont le centre de gravité était la famille. Mon grand-père, d’origine italienne, lui avait interdit de travailler, alors elle a élevé ses trois filles. Petite, je la voyais suivre ses rituels immuables : ménage le matin, cuisine à midi, courses l’après-midi, goûter, puis re-repas. Et pourtant, je ne me suis que rarement ennuyée chez eux.


Ma grand-mère avait une qualité au-dessus de tout : elle se relevait de tout. Si la première a sans doute sombré dans une dépression mal diagnostiquée, la seconde pleurait deux jours puis remontait à cheval pour cueillir les petits bonheurs de la vie. J’ai énormément ri avec elle. Elle était drôle et d’une générosité immense avec ses petits-enfants. Je crois qu’elle m’a légué cela : cette force de me relever de tout, cette résistance aussi, mais différente… une résistance aux coups durs de la vie.


Alors, à mon tour, je veux remercier ma mamie et ma mémé de m’avoir appris la fidélité, la résistance, le courage de se battre pour ses idées et pour les siens. Merci d’avoir été des exemples de femmes fortes, qui n’ont pas eu peur d’affronter l’adversité et qui ont montré qu’on pouvait être une femme dans un monde d’hommes… et y avoir un rôle essentiel à jouer.


vendredi 21 juillet 2023

Lettre à celle qui part


 Ma C.


Voilà qu’arrive le dernier jour de ton accueil. Tu as beau me rassurer en me disant que tu reviendras me faire des bisous, il n’empêche que ce matin c’est un peu plus dur que les autres matin… je te revois le premier jour avec ta maman, un matin de janvier. Tu avais des billes à la place des yeux, tu me regardais détendue et j’avais l’impression que c’était presque toi qui me rassurais.


Je crois que je n’ai jamais autant ri avec un enfant que j’ai accueilli. Parfois te gronder était difficile parce que t’es répartis resteront légendaires.



Celà a été facile d’être ta nounou: toi qui est tellement empathique, sensible et drôle… on peut toujours parler et échanger pour comprendre ce qui ne va pas. Et ça même avant que tu ne parles! Je me souviens que je disais à Eloise « C. tu la regardes et tu vois à sa tête ce qu’elle veut dire. »


Il y a des enfants qui vous marquent, auxquels on s’attache vite, facilement. Tes éclats

De rire vont manquer dans la maison… je vais sûrement faire quelques matins en cherchant derrière ta soeur a son arrivée… et je vais sûrement être plus triste que toi et tant mieux. Je suis tellement contente que tu rentres à l’école avec cette gaité et cette envie d’apprendre. J’espère que j’y suis un tout petit peu pour quelque chose… 


Je te laisse partir ma grande. Promis je ne pleure pas… je sais qu’on va se revoir très vite. Juste un secret: je t’aime très fort ma grande! Éclate toi dans la vie, profite et ne m’oublies pas trop vite. 


Nounou



jeudi 20 juillet 2023

L’art d’eduquer

En ce moment (enfin je dis en ce moment, mais je crois que je l’ai déjà vu enfant), il y a une espèce de guerre sur les réseaux sociaux autour de l’éducation. Une guerre qui, parfois, vire à la menace.


⚠️ Attention spoiler de Polichinelle :

D’un côté, les pro-Isabelle Filliozat et leur éducation non violente.

De l’autre, les apôtres de Caroline Goldman, adeptes des fameuses limites.


Même si j’ai mon avis de professionnelle sur la question… JE N’EN PEUX PLUS.


👉 D’abord parce qu’on oublie quand même un peu l’essentiel dans tout ça : les parents, leur désarroi face aux enfants et à l’éducation. Et donc, par ricochet, le bien-être des enfants et la construction des bases de leur confiance en eux et en le monde.


La première (Filliozat) vend un mode d’emploi souvent inapplicable et culpabilisant pour des parents déjà perdus.

La seconde (Goldman), à force de vouloir dénoncer cette réalité, propose un autre mode d’emploi sans jamais rassurer ni dire une chose fondamentale : oui, c’est normal de galérer. Normal de se tromper, de douter, de ne pas toujours y arriver.


Non mais sérieusement… il faut le dire :

👉 Il n’y a que ceux qui n’ont pas d’enfants qui savent exactement quoi faire avec les enfants !

Une fois que tu es face à “la bête”, c’est plus la même histoire…


Moi ? J’avais un diplôme d’éducatrice spécialisée. Trois ans de cours, de psycho, de socio, de pédagogie, de développement de l’enfant…

Résultat ? J’ai accompagné ma propre fille chez la psy pendant cinq ans.


Alors je vais vous décevoir : tous ceux qui vous vendent des modes d’emploi, qui vous disent “agenouillez-vous et demandez-lui…” sont des voleurs.


👉 On peut discuter du time-out, de la mise à l’écart, de la punition, de l’âge… OK.

👉 Mais dans le même temps, il y a des choses qui ne se discutent pas : les coups, les violences verbales, l’humiliation, les violences psychologiques…


Et puis franchement :

✨ Si vous vous demandez si vous faites bien, c’est déjà un très bon signe.

Ça prouve que vous avez suffisamment d’intérêt pour vos enfants pour être sur la bonne voie. Les parents qui ne se posent jamais de questions ? Ce sont eux qui roulent à 300 km/h sur l’autoroute… et qui sont dangereux.


❌ Ne mettez pas votre argent chez des gourous qui prétendent tout savoir.

❌ N’écoutez plus ceux qui vous disent que tout est simple et qui réveillent une culpabilité déjà bien installée.


✅ Écoutez-vous. Faites au mieux. Faites ce qui vous semble juste et aligné avec qui vous êtes et ce que vous voulez transmettre.


Bref : arrêtez de cliquer et d’écouter Internet.


« Il n’y a pas de mères parfaites. Il n’y a que des mères suffisamment bonnes. »

— Winnicott