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lundi 24 juillet 2023

Mon héritage

Merci à Nans et Moûts de m’avoir permis de dire ces mots à mes grands mères 

 Chaque lundi soir, avec Eloise, l’été, nous sommes assez fan de « nus et culottes » qui racontent les aventures de Nans et Mouts, deux mecs un peu gentiment barrés comme j’aime qui partent tout nus d’un point À en France pour aller à un point B pour réaliser un rêve aussi barré qu’eux.

La semaine dernière, leur but était d’organiser une grande fête des grands-mères. Au fur et à mesure de leurs rencontres, ils ont demandé à chacun d’écrire une lettre à leurs mamies, mémés, mamous et autres… et leur dire ce qu’elles leur ont léguées. 

- Et toi maman? Tu écrirais quoi dans ta lettre?

J’avoue que j’ai due un peu réfléchir avant de répondre à cette question. D’abord parce que je n’ai pas du tout eu la même relation avec l’une et l’autre. 

Ma grand-mère paternelle est morte lorsque j’avais deux ans. J’ai grandi avec un fantôme, l’impression d’aimer quelqu’un que je ne connaissais pas, et en même temps elle avait laisser une empreinte en moi. Je crois qu’elle m’aimait et que c’est la seule chose qui me restait.

L’orque j’ai été jeune adulte j’ai cherché à la connaître. Elle m’était présentée comme quelqu’un de têtue, de mauvaise foi,  un peu dépressive. Mais c’était aussi quelqu’un d’engagée, une résistante, qui exigeait chez elle l’égalité entre les hommes et les femmes. Elle formait un couple moderne avec mon grand père avec un partage des tâches à la maison. Elle travaillait, elle était épicière et pendant la guerre, elle faisait passer des armes dans son chariot de légumes, sous les légumes pour les faire passer dans le maquis. 

C’était une femme de tête, sans doute très intelligente, qui avait des opinions politiques, des valeurs, auxquelles elle s’appliquait à être fidèle. Des valeurs chrétiennes mais dans ce qu’il y a d’originel: l’amour, la tolérance, l’égalité, la justice. Je crois que je garde d’elle cette idée de l’engagement et de la droiture, de la fidélité à ses valeurs. 

Ma seconde grand-mère était très différente… nous avons liés une relation très forte jusqu’à sa mort il y a bientôt 12 ans. Elle a connu Eloise et je crois que l’on doit ces deux dernières années de vie à son désir de la voir grandir. C’était quelqu’un de très croyante, dont le point d’accroche était la famille. Mon grand-père, d’origine italienne, lui avait interdit de travailler alors elle a élevé ses trois filles. Je l’ai connu petite avec les mêmes rituels immuables: ménage le matin, cuisine à midi, course l’après midi, puis goûter, puis re-repas. Je ne me suis que rarement ennuyé chez eux pourtant. 

Ma grand-mère avait une qualité au dessus de tout: elle se relevait de tout. Si la première a sans doute plongé dans une dépression mal diagnostiquée, la seconde pleurait pendant deux jours avant de remonter à cheval et cueillir les petits bonheurs de la vie. J’ai énormément ri avec elle. Elle était drôle et d’une vraie générosité avec ses petits enfants. Je crois qu’elle m’a légué cela. Cette force de me relever de tout, cette résistance aussi, mais différente , une résistance aux coup dur de la vie… 

Alors à mon tour de remercier ma mamie et ma mémé de m’avoir appris la fidélité, la résistance, se battre pour ses idées, pour les siens… merci d’avoir été des exemples de femmes fortes qui n’ont pas eu peu de combattre l’adversité, et de montrer qu’on pouvait être une femme dans un monde d’homme et d’avoir son rôle à jouer. 


vendredi 21 juillet 2023

Lettre à celle qui part


 Ma C.


Voilà qu’arrive le dernier jour de ton accueil. Tu as beau me rassurer en me disant que tu reviendras me faire des bisous, il n’empêche que ce matin c’est un peu plus dur que les autres matin… je te revois le premier jour avec ta maman, un matin de janvier. Tu avais des billes à la place des yeux, tu me regardais détendue et j’avais l’impression que c’était presque toi qui me rassurais.


Je crois que je n’ai jamais autant ri avec un enfant que j’ai accueilli. Parfois te gronder était difficile parce que t’es répartis resteront légendaires.



Celà a été facile d’être ta nounou: toi qui est tellement empathique, sensible et drôle… on peut toujours parler et échanger pour comprendre ce qui ne va pas. Et ça même avant que tu ne parles! Je me souviens que je disais à Eloise « C. tu la regardes et tu vois à sa tête ce qu’elle veut dire. »


Il y a des enfants qui vous marquent, auxquels on s’attache vite, facilement. Tes éclats

De rire vont manquer dans la maison… je vais sûrement faire quelques matins en cherchant derrière ta soeur a son arrivée… et je vais sûrement être plus triste que toi et tant mieux. Je suis tellement contente que tu rentres à l’école avec cette gaité et cette envie d’apprendre. J’espère que j’y suis un tout petit peu pour quelque chose… 


Je te laisse partir ma grande. Promis je ne pleure pas… je sais qu’on va se revoir très vite. Juste un secret: je t’aime très fort ma grande! Éclate toi dans la vie, profite et ne m’oublies pas trop vite. 


Nounou



jeudi 20 juillet 2023

L’art d’eduquer

 En ce moment (alors je dis en ce moment mais je crois que je l’ai même vu enfant), une espèce de guerre sur les réseaux sociaux, qui vire des fois à la menace, sur l’éducation. 

Attention, spoiler de polichinelle: vous avez d’un côté les pro Isabelle Filliozat et leur éducation non violente, de l’autre les apôtres de Caroline Goldman, adeptes des limites. 

Même si j’ai mon avis de professionnelle sur la question, JE N’EN PEUX PLUS. 

D’abord parce qu’on oublie quand même une

Peu le principal l’a dedans: les parents et leur désarroi face aux enfants, à l’éducation. Et du coup le bien être et la fondation des bases de la confiance en soi et en le monde des enfants.

La première vent un mode d’emploi inapplicable et culpabilisant a des parents perdu. La seconde à force de vouloir dénoncer cette réalité, démontre un autre mode d’emploi sans jamais rassurer et assurer que oui c’est normal de galérer et de se tromper, douter et de ne pas y arriver. 

Non parce que merde.  Il faut le dire: il n’y a que ceux qui n’ont pas d’enfants qui savent exactement quoi faire dans l’éducation des enfants! Une fois que t’es devant la bête c’est plus la même! 

Moi j’avais un diplôme d’éducation spécialisée. 3 ans de cours, de psycho, sociologie, évolution de l’enfant, pédagogie… bah j’ai accompagné ma fille 5 ans chez la psy! 

Je vais vous décevoir mais tout ceux qui vous vendent des modes d’emploi, qui vous disent « agenouillez vous et demandez lui… » sont des voleurs. On peut discuter sur le Time out, la mise à l’écart, la punition, l’âge.. ok

Dans le même temps, on ne discute pas des coups, des violences verbales, de l’humiliation, des violences psychologiques…. 


Après, si vous vous posez les questions de savoir si vous faites bien c’est que vous avez suffisamment d’intérêt pour vos enfants pour être dans le bon sens. Les parents qui ne posent pas de questions, sont comme une voiture qui roulent à 300km/h sur l’autoroute: dangereux. 

Ne mettez pas d’argent chez les gourous qui semblent tout savoir. N’écoutez plus ceux qui semblent vous dire que tout est simple et qui éveille chez vous une culpabilité déjà trop présente. Écoutez vous et faites au mieux, faites ce qui vous semble juste et aligner avec qui vous êtes et ce que vous voulez transmettre, ce qui vous semble important. 


Bref arrêtez de cliquez et d’écouter internet. 

« Il n’y a pas de mères parfaites. Il n’y a que des mères suffisamment bonnes. »

Winnicott 

dimanche 16 juillet 2023

Yes day

 


La critique du jour par Eloise!

En général, les films familiaux ne sont pas fait que pour divertir. Il peut faire passer des moral importante, dédié , autant aux enfants qu’aux adultes. Je crois que c’est le cas pour celui-ci.

Yes, Day, raconte l’histoire de deux parents qui passent leur temps à dire oui et à relever tous les défis que leurs propos leurs enfants. Mais lorsque les défis des trois enfants, les ramène à la réalité, ils sont contraint d’imposer leur autorité. Un jour, les enfants s’en plaigne lors d’un rendez-vous parents profs. Lors de la rencontre avec le conseiller d’éducation du collège, celui-ci  leur propose  « yes day » : le principe ? Faire une journée dans laquelle les enfants sont libres de faire ce qu’ils veulent. La famille se lance alors dans une liste folle est complètement délirante créé par les enfants. 

Ce film familial a l’avantage de suivre un truc intéressant. Il parle du fait de récupérer une intrigue qui existe déjà, et d’en un peu l’histoire. Oui, le « yes Day » est une histoire tiré d’un roman. Toutefois, il est important de savoir comment il aborde.

La première chose que j’ai adoré dans ce film, c’est qu’il ne met aucun personnage de côté. Ils ont chacun une utilité au film, et chaque scène est présenté et construite par la vision d’un des personnages. Aucun n’est à part. Et d’ailleurs, ces personnages sont si bien écrit que chacun a sa propre personnalité, qui servira dans l’histoire. Ce qui est dommage, c’est que je les ai trouve quand même très caricaturales à mon goût: l’ado rebelle, tout le temps sur son téléphone qui court après tous les beaux mecs, le gamin, curieux, mais qui rentre dans l’adolescence , il change mais finalement ressemble au statut de sa sœur, et la petite dernière qui représente bien l’enfant turbulente, qui s’oppose à tout ce qu’on lui dit. Malgré tout, j’apprécie qu’on leur donne une personnalité au-delà de leur statut d’enfants. 

Ce que j’ai apprécié dans ce film, c’est le message du début qui peut être montré avec humour. Il fait en fait référence à une réalité. Lorsqu’on est amoureux, la vie paraît parfaite. Mais quand les enfants arrivent, il faut accepter d’être heureux autrement. Même si ce n’est pas la morale, je trouve que c’est montrer de façon très humoristique. Même si c’est parfois un peu caricatural… 

Le film, et c’est ce que j’ai aimé, plait autant aux enfants qu’au parents. Aux enfants car on leur dit que c’est bien de faire ce qu’on veut. À condition que ça n’aille pas trop loin. Aux parents car le film dit que c’est bien de faire plaisir à ses enfants, à condition de savoir garder de l’autorité.

Enfin, je voudrais souligner un mauvais point de ce film: le fait de partir dans des délires, genre on fait ce qu’on veut, c’est vraiment drôle, mais il y a des moments où ça va vraiment trop loin. Par exemple la scène où ils n’ont plus de voiture et veulent se rendre dans un parc d’attractions, la dame de l’hôpital hurle « moi je suis là, et c’est le yes Day ! ! ! ». Disons que c’est un petit peu exagéré. Heureusement, celle-là sont rares !

En un mot, ce n’est pas le film de ma vie ! Mais c’est un bon film pour un dimanche en famille. C’est franchement bien. Il est très drôle, intéressant et je trouve que c’est un bon film pour s’évader et revoir des choses que l’on rêve tous de faire. Je le conseille pour toute la famille. 

Note : 13/20

samedi 15 juillet 2023

Little miss sunshine


La critique d’Eloise du jour!!!



 Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Little Miss Sunshine n’a rien d’un film familial. Il aborde des thèmes très adulte : la mort, la dépression, la sexualité, etc.… Mais ça ne veut pas dire qu’il est mauvais en tout.  Mais je vous avoue que personnellement je n’ai pas trop aimé, mais pas pour ces raisons là…

Little, Miss Sunshine raconte l’histoire d’olive, une petite fille, qui n’a qu’un seul but dans sa vie : participer à Little, miss sunshine un concours de beauté. Mais, c’est à cette période là, que débarque chez elle, son oncle qui vient de faire une tentative de suicide, à cause de son amoureux, qui est parti avec un autre.

Pour autant, malgré les circonstances, la famille décide de partir accompagner olive jusqu’à son concours .

Ce qui est étrange dans ce film, c’est qu’il a l’air d’un simple film familial, mais c’est loin d’être le cas. À la fois c’est un film tout simple, car on parle d’un road trip en famille. Et dans l’autre, on a une famille qui part en lambeaux, un co-héros, suicidaire, un grand-père accro à la drogue, et un adolescent en pleine crise d’adolescence. Ce qui donne un mélange bizarre est pas forcément très clair, surtout quand on voit la morale du film qui dit que « le principal c’est de s’amuser», une morale que l’on retrouve dans beaucoup de films familiaux.

Malgré tout, ce film a des bons points. Je trouve qu’il y a un rapport à la vie et à la mort très bien instaurée, surtout dans les scènes où les personnages parlent de bonheur. De plus, je trouve qu’il y a un beau message autour du bonheur avec un dépressif qui, à travers un voyage, retrouve le sourire. 

Ce que j’ai aimé dans ce film, c’est l’humour qui fonctionne à merveille. Malgré le petit côté « film d’auteur. Ce sont pas seulement des blague enfantine. Ce sont des blagues vraiment drôles qui apporte vraiment beaucoup aux film. 

En revanche, ce que je peux reprocher à ce film, c’est le manque de subtilité dans le message. Je trouve que dans le dialogue on n’en nous envoie plein la tronche, sans nous laisser le temps de saisir quoi que ce soit. Et puis parfois les situations vont trop loin, comme le fait de mettre un 1 cadavre dans la voiture, ou encore que l’héroïne fait une danse perverse sur scène, même pour appuyer le message principal. Se moquer des concours d’enfants, c’est ok. Mais j’ai du mal avec le côté prostitué pour défendre une idée.

Ce film n’est pas pour moi, le meilleur film du monde, mais il reste passable et c’est un bon film du dimanche, assez drôle, émouvant, et puis laisse faire paraître des messages. C’est un film intelligent, même s’il n’est pas forcément super bien fait.


note de 10/20.


vendredi 14 juillet 2023

A ma taille…


 A la rentrée, on a décidé de fêter nos 5 ans de mariage avec l’amoureux et de refaire notre fête de mariage. Pour des raisons diverses et variées, j’ai très mal vécu mon mariage et j’ai besoin de rattraper un peu tout ça. 

Pour l’occasion nous avons donc demandé à nos invités de venir habillé façon « mariage » et moi j’ai décidé de m’offrir une jolie robe de mariée (mais pas trop) car cette robe a été choisi trop rapidement et trop seule. 

Donc depuis un mois je cherche une robe de mariée mais pas trop, plutôt courte, à petit budget et qui irait à la morphologie. 

Et bien je pense sincèrement que cette aventure devrait être un escarpé game a elle toute seule. 

Soyons claire: je fais un 48. Mais en vrai au rayon hanche je fais plutôt un 42/44. Et au rayon poitrine un 44. Mon ventre lui, malgré tout mes effort soit faire un bon 52. 

Donc autant te dire que je ne rentre JAMAIS dans aucune fringue. Alors une robe de mariée…

Quand je dis ça… tout le monde me dit « mais Magali personne ne te demande de ressembler à un mannequin! ». Bah si en fait: le business des fringues.

Parce que perso, moi, ma graisse, mon ventre je m’en accommoderait bien si l’industrie de la mode ne me hurlait pas à chaque vêtement essaye « t’es trop grosse ».

Et vous savez quoi??? Le pire c’est que cette connasse nous crée des complexes à toutes pour mieux nous vendre sa daube. Parce que, si je suis en colère c’est pas à cause de mon poids! C’est parce que pour faire des économies les magasins crée des tailles « standards » (qui n’on de standard que leur nom) comme ça elles fabriquent tout à la même taille (ça coûte pas cher) puis ensuite si on ne rentre pas dedans, elle nous fait croire que c’est nous le problème! Mais connasse!

Et comme 99% des filles ne font pas un 38 standard, bah on se dit qu’on est moche et mal foutu sans se dire qu’en fait, le mal foutu bah c’est le vêtement!

On nous demande sans cesse de nous accepter, de nous trouver belle (d’ailleurs si ça pouvait arrêter de pulluler ce genre de message sur les RS), mais à côté de ça il faudrait ressembler à Barbie juste pour pouvoir sortir de façon correcte dans la rue. 

Voilà. Je suis triste parce que même à 45 ans j’aimerai me trouver belle en mariée et ça ne sera sans doute jamais le cas. Tout ça parce qu’aucune robe ne sera jamais faite pour quelqu’un comme moi. Et ce qui me rend encore plus triste c’est que sans doute pleins de fille sont comme moi et en plus se dise intérieurement que c’est de leur faute à elle… parce qu’elle ne font pas assez d’effort pour être « belle ».

Alors juste un petit mot les meufs: la connasse elle peut bien allez se faire foutre avec ses robes fabriquées pour Heidi Klum. Parce que Heidi Klum elle s’est mariée deux fois et a divorcé deux fois et n’a jamais acheté de robes chez eux… et nous on a de supers amoureux qui prennent soin de nous et ne nous échangeaient jamais pour Heidi Klum. J’ai peut être pas trouvé de robe à ma taille mais j’ai trouvé un mari qui l’est. 




jeudi 13 juillet 2023

La fracture du myocarde

 Cette année j’ai lancé un défi à ma fille. Je lui ai sélectionné des film que j’avais aimé à son âge ou même plus tard et je lui ai proposé de les voir. Ensuite, elle doit écrire une critique du film et la noter… Peut être quelques idées pour vous de voir ou revoir des films avec vos enfants pendant vos vacances…

Mais attention!! L’avis d’Eloise parfois … ça décoiffe… 

Aujourd’hui la fracture du myocarde de Jacques Fansten


Avant de commencer, j’aimerais aborder quelque chose sur ce film. Les films sur, (surtout dans les années 80 ou 90), abordent l’enfance en montrant des êtres naïfs, qui font des choses, souvent un peu tiré par les cheveux, afin de s’imaginer, de façon humoristique, leurs pensées et leurs attitudes. Ici, dans ce film, c’est un peu le contraire.


La fracture du myocarde, raconte l’histoire de Martin, un jeune garçon, habitant avec sa mère, et qui découvre son décès. On suivra alors, la vie du jeune garçon et de ses amis, cachant le secret de la mort de sa mère, et apprenant à se débrouiller seul. Ça, seule Famille seront ses amis qui vont s’occuper de lui.

J’ai trouvé ce film, très bon, pour tout ce qu’il apporte si on le compare à d’autres films, comme par exemple « Prune des bois » de Marc Lobet. Dans ce film, on avait une troupe d’enfants qui élevait seule un bébé abandonné, pour lui faire éviter l’orphelinat. Peut-être que l’idée de ce film était justement de se moquer un peu des idées farfelues, des enfants ! Dans la fracture du myocarde, on a sensiblement la même histoire. Sauf qu’au lieu de se moquer de leur solidarité pour cette idée folle, on les met en avant pour faire un vrai portrait de l’amitié de façon assez sérieuse, sans être non plus dramatique et trop franc. 

De plus, je trouve que les personnages sont très réalistes et on reconnaît bien là, certaines choses, qu’on a tous en commun. Je dis certaines, car n’étant pas né dans les années 90, je ne me reconnais pas dans tous évidemment, mais je retrouve bien ce que l’on peut rencontrer dans une classe: le garçon cool, le pote de tout le monde, le nigaud qui se révèle intelligent, la fille qui se tape tous les mecs, etc. Ainsi que les choses de l’adolescence, comme l’amitié, les premières amours et tous ces reproches qu’on a tous fait à nos parents. 

D’ailleurs, j’aime ce qu’il y a autour du rapport parents enfants. Ce film montre ces relations de façon à la fois poétique et réaliste. Réaliste dans le sens où tout enfants se plaint de ses parents pour XY raison, et poétique, car il réalise qu’ils les aiment et qui ne sont rien sans eux. Finalement, ce film, dit aussi, qu’ on a tous besoin d’un parent, ou d’un adulte pour s’occuper de nous. 

Alors, attention ! Ce n’est pas non plus, un film, parfait ! Il y a évidemment certaines choses qui sont un peu mal faites: Martin, se remet trop facilement de la mort de sa mère. De même, les gens qui cherchent sa mère, baissent trop facilement, les bras… Et j’aurais bien aimé en savoir un peu plus sur la mère de Martin… Mais en gros ça passe plutôt bien…

Ce qui est intéressant aussi, c’est de mettre autant les mères en valeur que les enfants. Elles ne sont pas là uniquement pour l’autorité… Elles ne sont pas là uniquement pour briser le secret… Elles sont une vraie aide au héros et apporte beaucoup à l’histoire.


Pour conclure, ce qui me plaît le plus dans ce film, ne sont pas les situations que traverser le héros, on sent vraiment qu’ils ont  voulu utiliser toutes les éventualités, les situations que le héros  va devoir affronter sans sa mère. On sent que le réalisateur, ou le scénariste ne voulait laisser aucune possibilité sur la touche.

En un mot, ce film est extrêmement beau. Ils arrivent à faire passer beaucoup d’émotions autour de la relation mère, fils et également sur l’amitié, la solidarité entre les enfants, sans être particulièrement drôle (car ç’aurait pu lettre…). En bref, c’est très beau et bien écrit, et je trouve que ça apporte beaucoup de mots sur l’enfance.


Note : 16/20.